Accordéon, guitares, bombarde et voix gouailleuses : Blankass
aime la chanson
réaliste qui sent le comptoir de bar pas trop propre et les musiques
généreuses. Né sous
l'impulsion des frères Guillaume et Johan Ledoux - tous deux ex
"Zéro de Conduite" - Blankass a
passé quelques années à l'école du réel
- écumant les bars des quatre coins de l'Hexagone - avant
de s'imposer comme la valeur montante d'une musique réconciliant
l'esprit d'Edith Piaf aux
feulements rock d'une guitare électrique.
1-Pas
des chiens
2-L'ère
de rien
3-Ce
que tu n'es pas
4-Maître
à penser
5-D'où
je viens
6-Le
fil de l'épée
7-Le
silence est d'or
8-Death or glory
9-La
belle armée
10-Tous
contre un
11-Tango
du dedans
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J'aimerais pouvoir te parler
Et t'expliquer mes journées
Mais je saurais pas faire
Moi aussi j'aimerais regarder
La vie du bon côté,
Mais j'ai le coeur de pierre
On apprend toujoours é
cogner
Jamais à écouter
On y verrait plus clair
Moi aussi Je pourrais comme toi
Parler en vers à l'endroit,
Mais on ne m'écoute pas
J'ai le teint fissuré
des tours
de mon quartier
Si tu m'écoutais bien,
Tu nous tendrais la main,
Evitons de se perdre en chemin...
On n'est pas des chiens
On nous aime un peu moins
On n'est pas des chiens
On n'est pas des martiens
Moi aussi j'ai le coeur qui bat
De l'amour plein les bras
On écrit jamais ça
Nous aussi on se fait parfois
Un peu de sang trop froid
Et des larmes de joie
J'ai les yeux cimentées des murs de mon quartier
Si tu regardais bien,
Tu verrais dans nos mains
De la chaleur et de l'entrain...
On n'est pas des chiens
On nous aime un peu moins
On n'est pas des chiens
On n'est pas des martiens
On n'est pas des chiens
On nous aime un peu moins
On n'est pas des chiens
On n'est pas des martiens
Imagine un peu le foin
Qu'on ferait si on partait
Imagine un peu les freins
Qu'on nous entraîne à serrer
Imagine un peu les trains
Qu'on prendrait si on osait
Si on oubliait demain
Qu'on nous dit toujours jamais
L'ère de rien
C'est la foi qui s'éteint
Et ça fait mal aux mains
L'ère de rien
On nous parle de rien
On est si bien
Dans une ère de rien
Si on apprenait enfin
A s'endormir un peu moins
Si on écartit soudain
Le cyber et le crétin
Arrêter les heures qui passent
Le temps qui s'écoule en vain
Sortir de cette ère de glace
Qui nous pourrit les matins
L'ère de rien
L'âge du feu qui s'éteint
Et qui nous casse les reins
L'ère de rien
On se parle de loin
On est si bien
Qu'on a l'air de rien
Si bien dans cette ère de rien
Tu disais "regarde le vent m'emmènera.
J'irai bien plus vite et bien
plus haut que toi"
Tu disais "prends garde le temps
parle pour moi,
Et la pitié je connais
pas"
Juste à tourner les yeux
vers toi,
Je sais déjà ou
j'irai pas
A te voir, j'ai trouvé
ma voie...
J'irai où tu n'est pas,
Je serais ce que tu n'es pas
Tout ce que tu n'es pas
Par dessus toi on voit le poids
des agendas,
L'envie de regarder de haut
les gens du bas
Moi j'ai le souffle chaud quand
toi tu meurs de froid,
Tu sais l'ennui je connais pas...
Je sais où je vais quand
je vois
Ce que le temps a fait de toi
A te voir j'ai touvé
ma voie...
J'irais où tu n'es pas
je serai ce que tu n'es pas
Tout ce que tu n'es pas
Je serai ce que tu n'es pas
Dis, est-ce qu'ou aura le temps
De se défendre
Est-ce qu'on pourra vraiment
ne pas se rendre
Pour avoir voulu tant de vie à prendre
Dehors on nous attend pour
nous étendre
Est-ce qu'on pourrait attendre ?
Le monde est comme un coup manqué
Pas d'issue quand on veut changer
Moi, j'aurais pas cru finir
Comme à Verdun
J'aurais pas cru mourir
Comme un lapin
De nos rêves pleins d'argent
restent les cendres
Dehors il y a des gens pour
nous descendre
Est-ce qu'on pourrait attendre ?
Pas besoin d'une trêve
Pas besoin de se désarmer
C'est toujours de ça qu'on crève
Je suis mon maître à penser
Est-ce qu'on pourrait attendre ?
Pas besoin d'une trêve
Pas besoin de se désarmer
C'est toujours de ça qu'on crève
Je suis mon maître à penser
Mon mentor attitré
Le monde est comme un coup manqué
Pas d'issue quand on veut changer
Le monde est comme un coup manqué
Pas d'issue quand on veut changer
Est-ce qu'on pourrait attendre...
Je suis né avec de drôles
d'idées
Rapportées de pays embrumés
Abîmé par les regards
gênés
Mal soigné à bouffer
des cachets
On m'apprenait des mots sans
y penser
On disait que j'étais
diminué
Moi je sais la terre ou je suis
né
N'est jamais sur les cartes
imprimée
Pas bien né
Mal calé
Mais j'ai les dieux pour me
garder
A vous parler je sais que j'ai
De la lumière à
vous donner
On parlait de droits de liberté
Si bien faits, et on m'enferme
à clé
Moi je rêve si j'ai les
yeux bridés
C'est le soleil qui me les a
tirés
D'où je viens on le sait
pas très bien
Mais c'est loin, j'y retournerais
bien
Moi je sais le peuple où
je suis né,
N'est jamais dans les livres
imprimé,
Pas bien né
Mal calé
Mais j'ai les dieux pour me
garder
A vous parler je sais que j'ai
De la lumière à
vous donner
Pas bien né, mal calé
Pas bien né, mal calé
Moi j'y crois les gens dont je
descends
Etaient rois d'un pays de tourments
Je suis né avec de drôles
d'idées
Protégé par les
dieux amusés
Pas bien né
Mal calé
Mais j'ai les dieux pour me
garder
A vous parler je sais
Que j'ai de la lumière
à vous donner
Je t'ai vue traîner au bord de l'été
Le ciel était noir et tes yeux fatigués
Moi je t'ai vue marcher au fil de l'épée
Saoulée de savoir toujours où aller
Les anges sont moins beaux en gris,
Pas besoin de savoir qui je suis,
Mon idée c'est de casser l'ennui
Si on osait, si on disait , qu'on se connaît
Tu sais, on devrait parler sans rien se demander
On pourrait si tu voulais trinquer sans riens se demander
Moi je t'ai vu saigner à mesurer les fossés
Malade à crever de ne pouvoir les combler
Pas besoin de savoir où tu vis, on devrait se réveiller la
nuit
Aller boire avec n'importe qui,
Si on voulait, on y croirait, on se connaît
Tu sais, on devrait parler sans rien se demander
On pourrait si tu voulais trinquer nos verres et s'en aller
J'irais pour de vrai forcer nos coeurs à se coller
Parier sans regrets, danser sans rien se demander
On nous verra marcher au fil de l'épée
On nous verra forcer nos rêves à se toucher
Pas besoin de maquiller l'envie,
Allez viens je t'emmène aujourd'hui
Aller voir pas si loin si j'y suis
Tu sais on devrait parler sans rien se demander
On pourrait si tu voulais trinquer nos verres et s'en aller
J'irais pour de vrai forcer nos coeurs à se toucher
Parier sans regrets, tringuer sans rien se demander
Regarde le soir les trottoirs
qui s'ennuient,
Le jour est déjà
mort pourtant c'est pas la nuit
L'heure est à la prdence,
aux regards qui s'enfuient
L'infiniment poli, l'infiniment
petit...
Se taire devant les gens
Se taire devant le temps
On perd la voix à trop
parler tout bas
Se taire impunément
Se taire évidemment
La rage est trop loin déjà
Marcher contre le vent
Refaire le monde en grand
Tous derrière tous derrière
et moi devant
Gueuler comme un dément
Gueuler comme à l'encan
Vouloir savoir vraiment
Est-ce que le bruit rend moins
?
Vit-on plus vieux si l'on dort
?
Est-ce que le silence est d'or
?
Est-ce qu'on a forcement tort
D'aimer réveiller les
morts ?
Est-ce que le silence est d'or
?
A l'école on m'a dit :
"Si tu veux la vraie vie
Il faut fermer la geule et ne
pas faire de bruit
Ne crois pas la fortune, ne
crois pas les envies
Tu prends ce qui dépasse
et puis tu dis merci"
Merci les boniments,
Merci la vie qui ment
Je perd la voix à trop
parler tout bas
Gueuler comme un dément
Gueuler comme à l'encan
Vouloir savoir vraiment
Est-ce que le silence est d'or
Est-ce que le bruit rend moins
?
Vit-on plus vieux si l'on dort
?
Est-ce que le silence est d'or
?
Est-ce qu'on a forcement tort
D'aimer réveiller les
morts ?
Est-ce que le silence est d'or
?
Est-ce que le bruit rend moins
?
Vit-on plus vieux si l'on dort
?
Est-ce que le silence est d'or
?
Est-ce qu'on a forcement tort
D'aimer réveiller les
morts ?
Est-ce que le silence est d'or
?
Il y a longtemps maintenant
Qu'on est plus dans l'air du temps
Qu'on est plus vraiment présents
Qu'on est moins nombreux qu'avant
Le drapeau s'est délavé
Nos idées noires ont coulé
Reste le rêve énervé
Quelques soldats oubliés
On était la belle armée
Pas d'uniforme à porter
On avait la même idée
Relever les dos courbés
A crier la liberté
Le prix fort on a payé
A l'ouest on nous a brisé
A l'est on nous a brûlé...
J'avais rêvé
D'écouter nos voix se lever
Gueuler qu'on est
Un feu de colère allumé
Aujourd'hui tout est fané
Et les gens tristes et rangés
Auraient besion d'imiter
La belle armée des révoltés
On devrait recommencer
Décoincer le monde entier
On devrait se rappeler
Les cailloux qu'on a jetés
J'avais rêve
D'écouter nos voix se lever
Gueuler qu'on est
un feu de colère allumé
J'avais rêve
D'écouter nos voix se lever
Gueuler qu'on est
un feu de colère allumé
J'avais rêve
D'écouter nos voix se lever
Gueuler qu'on est
un feu de colère allumé
Demain je fermerai mes mains
J'irai tout droit me moquer
du matin
Demain j'effacerai les chemins
J'irai plus loin oublier les
voisins
Demain rien ne me retient
Demain c'est tous contre un
Comme un feu qui me tient
Fermer la gueule des regrets
Et puis jeter la clé
Quitter la vie numérotée
Sans compter laisser le temps
couler
Rêver quand on était
gamin
Caché comme un indien
Trouver la carte des recoins
Et s'évanouir enfin
Comme un feu qui me tient
Comme un camion sans freins
Et rien ne me retient
Comme un feu qui me tient
Demain le jeu touche à
sa fin
Mal ou bien j'inventerai le
mien
Passées les années
sans été
Demain je veux brûler
Cassées les mailles du
filet
Déchirés les fichiers,
les papiers
Demain je quitte le chemin
Demain c'est tous contre un
Comme un feu qui me tient
Et rien ne me retient
Rien ne me retient
J'ai voulu voir les yeux des gens,
Voulu trouver de l'or dedans
Un peu de chaleur et de cran
des sentiments viviants
Envie de voir plus loin devant
Le dedans des passants
J'ai voulu voir derrière l'écran
Le coeur des fatiguants
En regardant les yeux des gens
J'ai trouvé de l'eau dedans
Beaucoup de colère et de vent,
Rien qui parle vraiment
J'ai voulu voir les yeux des gens
Voulu trouver de l'or dedans
Un peu de courage et de cran,
J'imaginais l'endroit plus grand
Envie de voir plus loin devant
Le dedans des passants
J'ai voulu voir derrière l'écran
Le coeur des figuran